Le Président Abdelmadjid Tebboune a officiellement annoncé sa candidature pour un second mandat lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux. Cette décision intervient après un premier mandat marqué par des réformes économiques et politiques significatives.
« À la demande de plusieurs partis, organisations et de la jeunesse, je me présente pour un deuxième mandat comme le permet la Constitution. Le dernier mot reviendra au peuple algérien, » a déclaré le Président Tebboune.
Se refusant de dresser le bilan de ses actions eu égard à son nouveau statut de candidat, Tebboune a preferé laisser la tâche à qui de droit, c’est à dire aux citoyens et aux medias.
A propos de ce bilan du premier mandat, il est bon de rappeler quelques acquis obtenus durant sa premiere mandature qui viendra à termes dès le 7 septembre 2024.
On peut citer le redressement économique qu’a connu le pays
dont « les recettes de l’État ont augmenté et la saignée du Trésor relève du passé, » comme l’a souligné le Président qui a évoqué la récupération de milliards de dollars de fonds détournés.
A propos du renforcement de l’État de droit, le Président Tebboune a affirmé que « le citoyen algérien jouit aujourd’hui de tous ses droits et accomplit ses devoirs. » En matiere de lutte contre la corruption, des efforts importants ont été déployés pour assainir la gestion des affaires publiques. Un rappel des actions menées durant le premier mandat du Président Abdelmadjid Tebboune permettent, selon des experts, de dresser un bilan économique positif et cela en dépit des défis posés par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Les principales réalisations sont la croissance économique enregistrée durant ce premier mandat notamment l’augmentation significative du PIB en 2023, la diversification de l’économie à l’instar de la promotion de l’économie numérique et du soutien aux startups, de la réforme du système bancaire, de la relance des grands chantiers d’infrastructure tels que le rail, les mines, le dessalement d’eau de mer, les projets de zones franches ainsi que les routes reliant l’Algerie à l’Afrique à l’exemple de la route reliant Tindouf à Zouirate en Mauritanie et enfin le développement de l’agriculture, l’industrie. Il est aussi à rappeler l’amélioration du cadre des investissements avec de nouvelles incitations fiscales tel que la suppression de la TAP et la mise en place d’un cadre réglementaire plus favorable aux investissements étrangers. Il faut aussi rappeler le rééquilibrage de la balance commerciale par la régulation stratégique des importations et l’augmentation des exportations hors hydraucarbures ainsi que l’emergence d’un tissu productif local plus performant. Il faut également noter qu’en matiere de lutte contre l’inflation par la mise en place de mécanismes pour contenir l’inflation à 7-8% en 2023. Des mesures ont ete prises pour la protection du pouvoir d’achat et les mécanismes de regulation du marché pour maitriser les prix.
S’agissant de la politique monétaire adaptée et des hausses des salaires, le citoyen algerien a connu une augmentation du niveau de vie par une hausse du PIB par habitant de 34% entre 2020 et 2023, l’augmentation des salaires des fonctionnaires, des pensions de retraite et des minimas sociaux. Des efforts ont été consentis pour l’emploi des jeunes notamment par la création du statut d’auto-entrepreneur ainsi que le renforcement des liens entre universités et les entreprises. Sur le plan diplomatique, l’Algerie a connu un rayonnement international reussissant à consolider sa position sur la scène internationale et l’organisation d’événements majeurs à l’instar du Sommet du Gaz et du Sommet Arabe à Alger.
Ces réalisations placent l’Algérie sur une trajectoire de croissance prometteuse, avec l’ambition de devenir l’une des premières économies africaines à l’horizon 2030.
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