Un tragique éboulement survenu vendredi à la décharge de Kiteezi, dans la capitale ougandaise Kampala, a fait au moins 21 victimes, selon les dernières informations des autorités. Ce bilan, qui ne cesse de s’alourdir, pourrait encore augmenter alors que les opérations de recherche se poursuivent.
La catastrophe a été déclenchée par des pluies torrentielles qui ont déstabilisé cette décharge située sur une pente abrupte, utilisée pour la gestion des déchets de Kampala. Les équipes de secours continuent leurs efforts pour retrouver d’éventuelles victimes supplémentaires sous les décombres.
Patrick Onyango, porte-parole de la police métropolitaine de Kampala, a indiqué que les corps des victimes ont été transférés à la morgue pour autopsie avant d’être remis aux familles pour les funérailles. Face à l’ampleur de la tragédie et au risque de nouveaux glissements de terrain, les autorités ont procédé à l’évacuation des familles vivant à proximité du site.
Le président Yoweri Museveni a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident et comprendre pourquoi des habitations étaient établies si près d’un site aussi dangereux. Cette tragédie met en lumière un problème de longue date : bien que la fermeture de la décharge de Kiteezi soit envisagée depuis des années par les autorités locales en raison des risques qu’elle représente, aucune action concrète n’avait été entreprise jusqu’à présent.
Cet événement soulève des questions cruciales sur la gestion des déchets urbains, la planification urbaine et la sécurité des populations vivant à proximité de sites potentiellement dangereux. Il met également en évidence la nécessité d’une action urgente pour prévenir de futures catastrophes similaires, non seulement à Kampala mais aussi dans d’autres villes confrontées à des défis similaires en matière de gestion des déchets et d’urbanisation rapide. R.I
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