Dans un contexte mondial marqué par des défis croissants, le prochain « Sommet du Futur » de l’ONU, prévu pour les 22 et 23 septembre, se profile comme une étape cruciale pour l’avenir de la coopération internationale. Mahmoud Mohieldin, envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le financement du développement durable, a récemment souligné l’importance de cet événement, faisant écho à l’appel du président algérien Abdelmadjid Tebboune pour une réforme du système international.
Dans une précedente allocution prononcée lors du sommet virtuel « Appel mondial pour le Sommet de l’avenir », le Président Tebboune a déclaré que « Notre monde est aujourd’hui à un tournant décisif et périlleux », mettant en lumière les risques majeurs liés à la sécurité, au climat et au développement. Cette perspective est partagée par Mohieldin, qui affirme que la réalisation du développement durable nécessite une coopération internationale et régionale plus profonde, particulièrement dans la région arabe confrontée à de multiples défis.
Selon le Centre de presse des Nations unies, Mohieldin a qualifié le sommet de « sommet des solutions et des initiatives », soulignant qu’il « cherchera à proposer des solutions pratiques » aux défis actuels. Il a insisté sur le fait que la coopération régionale et internationale sera « la clé pour surmonter ces crises », une vision qui s’aligne avec l’appel du Président Tebboune à une « revalorisation de ce qui nous rassemble et nous unit » au sein de l’ONU.
L’envoyé spécial de l’ONU a décrit le sommet comme une « opportunité cruciale » et potentiellement « l’une des dernières tentatives pour sauver ce qui peut être sauvé » dans le système mondial actuel. Il a mis l’accent sur la nécessité de réformer les institutions financières internationales, un point également soulevé par le président algérien.
Mohieldin a souligné que de nombreux pays en développement, y compris les pays arabes, aspirent à une représentation plus équitable au sein des institutions internationales. Cette position fait écho aux demandes de l’Algérie et d’autres nations du Sud global pour une voix plus forte dans les affaires mondiales.
L’importance du rôle des jeunes dans la région arabe a également été mise en avant par Mohieldin, qui a souligné la nécessité de les impliquer dans les processus de prise de décision et de les orienter vers des solutions innovantes. Cette approche s’aligne avec les efforts de nombreux pays, dont l’Algérie, pour mobiliser leur jeunesse dans le développement national et international.
Mohieldin a également souligné que le succès du sommet dépendra largement de l’engagement des gouvernements à mettre en œuvre les recommandations qui en découleront. Cette déclaration renforce l’appel du président Tebboune à une action concertée et à un engagement renouvelé de la communauté internationale pour relever les défis mondiaux.
Alors que le monde se tourne vers ce sommet crucial, l’espoir est que cet événement marque un tournant dans la manière dont la communauté internationale aborde les défis collectifs, ouvrant la voie à un avenir plus équitable et durable pour tous. A.B
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