Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé la position « ferme et immuable » de son pays vis-à-vis du conflit au Sahara occidental, soutenant un règlement « pacifique et durable » fondé sur les résolutions des Nations unies.
« Nos approches restent inchangées, équilibrées et impartiales. Nous sommes favorables à des progrès rapides vers un règlement durable et à long terme fondé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré mercredi M. Lavrov, lors d’une conférence de presse à Marrakech (Maroc).
« Nous avons l’intention de poursuivre une politique visant à trouver une solution qui conviendrait à toutes les parties », a-t-il ajouté, mettant ainsi dans l’embarras le régime du Makhzen marocain qui tergiverse dans la mise en œuvre des décisions de l’ONU, dont le « rôle central » a été souligné par le chef de la diplomatie russe.
Et de souligner encore: « Nous soutenons le fait que chacun doit respecter pleinement (…) le droit de chaque nation de déterminer son propre avenir. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et membre du groupe des Amis du Sahara occidental, la Russie essaie de promouvoir cela par tous les moyens possibles, notamment en soutenant les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura ».
M. Lavrov a tenu à préciser également qu’il « est important de garantir les conditions nécessaires au fonctionnement efficace de la Mission des Nations unies (pour l’organisation d’un référendum) au Sahara occidental, qui joue un rôle stabilisateur important dans la région ».
Les déclarations du ministre russe sont conformes aux résolutions de l’ONU relatives au Sahara occidental, qui est inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies depuis 1963, après que l’Espagne a présenté la question en vertu de l’article 73 de la Charte des Nations unies.
Il ressort clairement de la résolution publiée à cet égard que les Nations unies ont pris une décision sur la question sahraouie, en optant pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
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