La famine ne doit jamais être un moyen ou un résultat de la guerre, a déclaré vendredi, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, joignant sa voix à celles qui ont exprimé leur profonde inquiétude quant à la menace croissante de famine dans la bande de Ghaza en raison de l’agression sioniste sans précédent contre l’enclave palestinienne.
« La famine ne doit jamais être un moyen ou un résultat de la guerre », a déclaré M. Türk, en réponse à un rapport alarmant sur la sécurité alimentaire publié jeudi, qui confirme les avertissements répétés annonçant des niveaux de famine catastrophiques dans l’enclave assiégée.
Le rapport de la phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) explique que la famine pourrait survenir dans les six prochains mois si la situation actuelle persistait.
L’ensemble de la population de Ghaza, soit environ 2,2 millions de personnes, vit déjà dans une situation de crise, voire pire, d’insécurité alimentaire aiguë.
Le rapport souligne que, bien que le seuil de la famine n’ait pas été franchi, les humanitaires sont particulièrement préoccupés par la malnutrition chez les enfants, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes âgées.
Le bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations unies (OCHA) a fait état d’intenses bombardements menés par les forces sionistes jeudi depuis l’air, la terre et la mer sur la majeure partie de la bande de Ghaza.
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