Le secteur industriel national compte contribuer à hauteur de 10% au PIB de l’Algérie à l’horizon 2027, contre une contribution actuelle de 4,1%, a indiqué, dimanche à Alger, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Intervenant au Forum d’El Moudjahid où il a passé en revue les principaux indicateurs du secteur industriel, M. Aoun a indiqué que l’industrie locale « a pour ambition de contribuer de manière plus importante au PIB du pays à travers l’ensemble des secteurs, dont ceux de l’automobile, du ciment, du pharmaceutique et de la transformation, notamment agroalimentaire ». Dans ce cadre, il a notamment évoqué les secteurs automobile et pharmaceutique, constituant « des marchés demandeurs » pouvant intéresser l’investissement local mais aussi étranger. De plus, M. Aoun a mis en avant les avancées réalisées dans les différentes filières industrielles à la faveur de la mise en œuvre d’une feuille de route du ministère visant à développer les filières industrielles à fort potentiel et le renforcement de la chaîne de valeur dans des secteurs tels que l’agroalimentaire, la sidérurgie, la chimie, la mécanique, le textile, les matériaux de construction et l’industrie pharmaceutique. Autre objectif de cette feuille de route, selon le ministre, la levée des obstacles et les contraintes sur les projets existants, le renforcement des mécanismes d’accompagnement des entreprises industrielles publiques et privées pour améliorer leur compétitivité et la contribution aux réformes visant à relancer l’actif économique non exploité. Une partie de ces réformes, a-t-il dit, vise à améliorer la gouvernance des entreprises publiques, rappelant, à ce titre, la stratégie de son département ministériel visant à mettre en place un dispositif pour améliorer la gouvernance des groupes publics, notamment avec les contrats de performance.
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