Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement, a prononcé un discours à Chatham House, mettant en avant les perspectives économiques prometteuses de l’Afrique et les progrès réalisés depuis 2015. Il a souligné qu’avec une volonté politique forte, des partenariats globaux et une coopération régionale, l’Afrique peut devenir le continent pivot de l’économie mondiale, prospère et pacifique, mettant ainsi en avant les atouts de l’Afrique mais aussi ses besoins. Le président du bailleur de fonds africain a souligné qu’avec une population qui atteindra 2,5 milliards d’ici 2050 et une main-d’œuvre jeune et dynamique, l’Afrique est un marché en plein essor. Aussi, l’Afrique possède un énorme potentiel solaire et des réserves de minéraux essentiels aux technologies vertes. Le potentiel agricole du continent est également loin d’être négligeable. 65 % des terres arables non cultivées du monde se trouvent en Afrique, cruciales pour la sécurité alimentaire mondiale. Enfin, la Zone de libre-échange continentale africaine est en passe de devenir la plus grande zone de libre-échange du monde avec un PIB de 3 400 milliards de dollars.
Résilience et croissance
Malgré les défis de la pandémie de Covid-19 et des tensions géopolitiques, l’Afrique affiche une résilience économique avec une croissance du PIB réel passant de 3,1 % en 2022 à 3,7 % en 2023, avec des prévisions de 4,3 % pour 2025. Pour exploiter au mieux ce potentiel, l’intervenant a souligné qu’il est crucial de surmonter les défis climatiques, de gérer l’endettement croissant, de réformer l’architecture financière mondiale, de mobiliser les ressources intérieures, et de réduire la corruption. R.E
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