Une table ronde organisée à Alger par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a mis en lumière l’approche exemplaire de l’Algérie en matière de gouvernance des migrations. L’événement, qui a réuni des acteurs clés du domaine, a permis de souligner les efforts remarquables du pays pour traiter ce phénomène complexe de manière humaine et responsable.
L’approche algérienne, saluée par les participants, se distingue par plusieurs aspects
L’Algérie reconnaît la nature multidimensionnelle de la migration et s’efforce de traiter ses causes profondes, notamment l’instabilité politique et les conflits armés dans les pays d’origine. Notre pays, qui a ratifié la plupart des accords internationaux sur les Droits de l’homme, s’engage à protéger les catégories vulnérables, telles que les enfants, les femmes et les personnes âgées. L’Algérie travaille en étroite collaboration avec l’OIM et d’autres partenaires internationaux pour développer des solutions durables, comme le Programme de retour volontaire pour 10 000 migrants clandestins. La création de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, dotée d’un budget d’un milliard de dollars, témoigne de l’engagement du pays à s’attaquer aux causes profondes de la migration dans les pays d’origine. Cette approche non politisée démontre la volonté de l’Algérie de refuser d’utiliser la migration comme un outil de pression politique, privilégiant une approche basée sur la solidarité et la coopération. L’absence de discours de haine envers les migrants et les conditions d’accueil favorables ont été particulièrement soulignées par le Coordinateur résident des Nations unies en Algérie.
Cette approche algérienne offre un modèle prometteur pour une gestion des migrations à la fois humaine, responsable et efficace. Elle démontre qu’il est possible de concilier les impératifs de sécurité nationale avec le respect des Droits humains et la solidarité internationale. De nombreux pays luttent encore pour trouver des réponses adéquates à la crise migratoire. L’exemple algérien pourrait inspirer de nouvelles approches dans la région et au-delà, promouvant une gestion des migrations plus équilibrée et respectueuse de la dignité humaine.
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