Les alliances contre nature nouées par le régime marocain, notamment avec l’entité sioniste, commencent à lourdement affecter la société marocaine touchée dans ses fondements. Les associations marocaines qui s’opposent à la normalisation et à l’ouverture du Maroc à l’influence sioniste ont averti à plusieurs reprises contre les conséquences de cette démarche et cela semble se confirmer. Alors que le Makhzen a offert le Maroc en proie aux sionistes, mais aussi aux puissances occidentales, ces derniers cherchent aujourd’hui à détruire les valeurs de la société marocaine en ciblant d’abord le système éducatif, mais aussi les normes sociales au point de s’ouvrir à l’homosexualité et au mariage de personnes du même genre. Le royaume du « Commandeur des croyants » est prêt à franchir le pas et à faire fi des lois divines et de la tradition. Malgré une législation restrictive et des normes sociales conservatrices, le Maroc subit les contre-coups de la dépravation et tente de faire changer les mentalités concernant les droits des personnes LGBTQ+. Ce changement, bien que lent et controversé, reflète les tensions entre tradition et modernité dans la société marocaine.
Une visibilité croissante malgré les obstacles
Bien que l’homosexualité reste illégale au Maroc, les militants LGBTQ+ gagnent en visibilité. L’apparition d’un drapeau arc-en-ciel lors d’une manifestation pour les droits des femmes à Casablanca en 2023 illustre cette tendance. Et ce n’est surement pas les réactions négatives qui vont empêcher cet événement de marquer une étape importante dans la reconnaissance publique des enjeux LGBTQ+.
Le débat s’invite dans la sphère politique
Le sujet du mariage homosexuel, longtemps tabou, s’impose désormais dans le débat public marocain. Si le parti au pouvoir, le RNI, réaffirme son attachement à la conception traditionnelle de la famille, le fait même que cette question soit abordée ouvertement par des responsables politiques témoigne d’une évolution des mentalités.
Des changements dans les secteurs touristique et de l’éducation
La récente décision d’autoriser les couples non mariés et les femmes seules à réserver des chambres d’hôtel sans présenter de livret de famille peut être interprétée comme un assouplissement des normes sociales. Cette mesure semble bénéficier aux couples de même sexe. Le livre scolaire « Mes petites questions : Vivre ensemble – Toutes les familles » paru en 2023 et vite retiré du programme scolaire, révèle les intentions des décideurs et les tensions existantes autour de l’éducation à la diversité familiale. Malgré le retrait du livre, le débat qu’il a suscité ouvre une brèche à la « démocratisation » de cette pratique libertine.
Si les changements restent limités et suscitent de vives réactions, ils témoignent néanmoins d’une société marocaine en mutation. Le chemin vers une pleine reconnaissance des droits LGBTQ+ par le Royaume cheriféen n’est qu’une question de temps, de moyens surtout.
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