L’Algérie, un modèle de développement minier pour l’Afrique : Le Congo-Brazzaville s’inspire de l’expertise algérienne

Dans un contexte de renforcement de la coopération Sud-Sud, l’Algérie s’affirme comme un leader régional dans le secteur minier. Une délégation congolaise, conduite par Jean Romuald Mombo, inspecteur général du ministère des Industries minières et de la géologie, a entamé le 10 juillet 2024 une visite de travail en Algérie, témoignant de l’attrait croissant du modèle algérien en matière de gestion et de développement des ressources minières.

Cette visite, qui fait suite à celle du Ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, au Congo-Brazzaville en mai dernier, s’inscrit dans une dynamique de partage d’expertise et de renforcement des capacités entre pays africains. L’Algérie, forte de son expérience dans la gestion de ses ressources naturelles, se positionne comme un partenaire de choix pour les pays africains souhaitant développer leur secteur minier de manière durable et responsable.

Au cœur de cette collaboration, on trouve un intérêt particulier pour le système algérien de contrôle technique et administratif dans le secteur minier. Mohamed Boudali, Secrétaire Général du Ministère algérien de l’Énergie et des Mines, a souligné la disposition de l’Algérie à partager son savoir-faire, notamment en matière de législation et de réglementation environnementale.

Cette coopération va au-delà du simple transfert de connaissances. Elle englobe des aspects cruciaux tels que la gestion des infrastructures géologiques, la recherche, l’exploitation, la production et la transformation des ressources minières. De plus, un accent particulier est mis sur la formation et le développement du capital humain, éléments clés pour assurer la pérennité et l’efficacité des projets miniers.

La visite de la délégation congolaise, qui inclut des rencontres avec diverses agences et sociétés algériennes spécialisées, illustre une approche holistique du développement du secteur minier. Cette démarche pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains cherchant à optimiser la gestion de leurs ressources naturelles.

En se positionnant comme un centre d’expertise et de formation pour le continent, l’Algérie contribue non seulement au développement économique de ses voisins Africains, mais renforce également son influence diplomatique et économique dans la région. Cette stratégie de coopération Sud-Sud dans le domaine minier pourrait bien redéfinir les dynamiques de développement en Afrique, en favorisant une exploitation plus responsable et bénéfique des ressources naturelles du continent. R.E