L’ Algérie émerge comme leader africain en matière de sécurité chimique lors de la 106e session du Conseil exécutif de l’OIAC

La 106e session du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) s’est tenue du 9 au 12 juillet 2024 à La Haye, mettant en lumière le rôle croissant de l’Algérie dans la sécurité chimique régionale et internationale.
L’ambassadrice Salima Abdelhak, représentante de l’Algérie auprès de l’OIAC, a joué un rôle central dans les débats, notamment en sa qualité de vice-présidente du Conseil. Son intervention a mis en avant deux points cruciaux. La représentante de l’Algérie a lancé un appel à renforcer la coopération internationale face à la menace croissante du terrorisme chimique, exacerbée par les avancées technologiques et l’intelligence artificielle. Elle a également exprimé le soutien de l’Algérie à la demande palestinienne d’assistance technique de l’OIAC et d’enquêtes sur l’utilisation présumée de substances chimiques par les forces d’occupation israéliennes. Le point fort de la session pour l’Algérie a été l’annonce de l’accréditation de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC/GN) par l’OIAC. Cette réalisation marque un tournant pour le continent africain du fait que l’INCC devient le premier et unique laboratoire accrédité par l’OIAC en Afrique. Cette accréditation répond à un objectif majeur fixé lors de la 5e Conférence d’examen de l’OIAC en mai 2023. L’ambassadrice Abdelhak a souligné l’importance de cette réalisation non seulement pour l’Algérie, mais aussi pour l’ensemble de la région africaine, consolidant ainsi le statut de l’Algérie en tant que leader régional en matière de sécurité chimique. Le leadership algérien a également été mis en avant par l’organisation réussie de l’exercice Chemex-Afrique 2023 à Alger, du 23 septembre au 5 octobre 2023. Cet exercice, salué par de nombreuses délégations, est considéré comme un modèle pour le renforcement des capacités africaines en matière de réponse aux urgences chimiques. Ces développements positionnent l’Algérie comme un acteur clé dans la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en Afrique, et comme un partenaire essentiel de l’OIAC dans la région. Le pays joue désormais un rôle crucial dans le renforcement de la sécurité chimique sur le continent africain et au-delà. R.I

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