Une défaillance technique majeure dans l’un des serveurs de l’entreprise « CrowdStrike » a provoqué vendredi une perturbation mondiale sans précédent. La defaillance a affecté de nombreux médias, hôpitaux, aéroports et institutions à travers le monde.
L’incident, qui semble être lié à un problème dans le système d’exploitation Windows d’un serveur, a eu des répercussion en cascade sur divers secteurs critiques. Microsoft a confirmé qu’elle continuait à gérer les conséquences persistantes sur les applications Microsoft 365 restantes touchées par le dysfonctionnement.
Le secteur aérien a été particulièrement touché. Aux États-Unis, l’administration fédérale de l’aviation (FAA) a rapporté que plusieurs grandes compagnies aériennes américaines ont suspendu tous leurs vols en raison de problèmes de communication. En Europe, l’aéroport de Berlin a annoncé la suspension des vols jusqu’à 8 heures GMT, citant des retards dans l’enregistrement des passagers dus à une panne technique.
Turkish Airlines n’a pas été épargnée, signalant des problèmes avec ses systèmes de réservation, d’enregistrement et d’émission de billets. En Espagne, l’administration des passagers des aéroports a fait état de problèmes informatiques dans tous les aéroports du pays.
Cette panne mondiale met en lumière la vulnérabilité des infrastructures numériques mondiales et soulève des questions sur la dépendance croissante aux technologies dans des secteurs critiques. Elle souligne également l’importance de systèmes de sauvegarde robustes et de plans de contingence efficaces pour faire face à de telles situations.
Alors que les équipes techniques travaillent d’arrache-pied pour résoudre le problème, l’incident rappelle la nécessité d’une coopération internationale renforcée en matière de cybersécurité et de gestion des crises technologiques. Il pourrait également inciter à une réévaluation des protocoles de sécurité et de résilience des infrastructures numériques à l’échelle mondiale. R.I
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