Alors que la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza a fait plus de 39 000 victimes palestiniennes, dont environ 400 athlètes gazaouis, le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi 23 juillet que « les athlètes israéliens sont les bienvenus » aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette déclaration soulève de sérieuses questions sur l’équité et l’esprit olympique.
Le Comité olympique palestinien dénonce un traitement injuste et discriminatoire. Il demande que « la même règle soit appliquée à Israël » que celle initialement imposée aux athlètes russes et biélorusses après l’intervention militaire russe en Ukraine.
En effet, les sportifs russes et biélorusses ont dû accepter de concourir sous bannière neutre, une mesure qui n’est pas envisagée pour les athlètes israéliens malgré les actions militaires de leur pays. Cette différence de traitement met en lumière un deux poids, deux mesures flagrant dans la politique du Comité International Olympique.
La participation d’athlètes israéliens sans restriction, alors que des centaines de leurs homologues palestiniens ont perdu la vie et que d’innombrables autres sont privés de la possibilité de s’entraîner ou de concourir en raison du conflit, soulève des questions éthiques importantes sur l’inclusivité et l’impartialité des Jeux Olympiques.
Le Comité olympique palestinien appelle à une révision urgente de cette politique, soulignant que le sport devrait être un vecteur de paix et d’unité, et non un outil pour perpétuer des injustices politiques. R.I
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