Jean-Paul Lecoq : Reconnaître la marocanité du Sahara occidental est contraire au droit international

« L’attitude pro-colonisateur du gouvernement français n’était pas digne de notre pays et entachait l’image de la France dans le monde », dénonce Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime et membre de la Commission des Affaires étrangères, dans un communiqué publié sur la plateforme X.

Fustigeant la reconnaissance par le gouvernement français de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, M. Lecoq affirme que cette décision est contraire au droit international.

« En effet, écrit le député, les différents organes de l’Organisation des Nations Unies ont pris des résolutions stipulant qu’aucun pays n’a de lien de souveraineté avec le Sahara occidental et que ce territoire est, de ce fait, non autonome. Il est donc nécessaire de procéder à un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui, comme le souligne l’avis de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975, et d’inviter le Maroc à se retirer du Sahara occidental, conformément à la résolution 380 du Conseil de Sécurité du 6 novembre 1975 et à la résolution 35/37 du 21 novembre 1979. »

Pour M. Lecoq, cette décision unilatérale, prise par le président français et annoncée par son ministre démissionnaire, « entraîne déjà des conséquences négatives sur le plan diplomatique ». Il invite le Président de la Commission des Affaires étrangères à réagir, au nom du Parlement, afin de garantir le respect du droit international.

« En 2024, le Maroc occupe toujours le Sahara occidental, cherchant à s’y implanter davantage pour normaliser cette colonisation, ce qui constitue une politique du fait accompli, typique des États colonisateurs », dénonce-t-il dans son communiqué, affirmant son attachement au principe d’autodétermination des peuples. RA

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