Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres,a réaffirmé dans son rapport annuel que la question du Sahara occidental est une affaire de décolonisation et de droit à l’autodétermination. Le Conseil de sécurité de l’ONU traite ce sujet comme une question de paix et de sécurité, appelant à une solution politique juste et durable garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui.
Guterres exprime son inquiétude face à la détérioration de la situation et souligne l’urgence de négocier une solution politique, près de 50 ans après le début du conflit. Il propose d’organiser une réunion incluant toutes les parties concernées pour rechercher une solution pacifique.
Le rapport met en évidence la légitimité de la cause sahraouie en rappelant que le Sahara occidental est considéré comme un territoire non autonome par l’ONU. Cette position contraste avec celle de la France, qui soutient de facto l’occupation marocaine, allant ainsi à l’encontre du droit international et des résolutions de l’ONU.
Le document souligne également les obstacles à l’évaluation de la situation des droits de l’homme dans la région, notamment le refus d’accès au territoire pour le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Des plaintes concernant des violations des droits de l’homme contre les Sahraouis sont mentionnées.
Le même rapport réaffirme la responsabilité de l’ONU envers le peuple du Sahara occidental et demande que la situation continue d’être examinée comme un cas de décolonisation, soulignant l’illégitimité de toute position ne reconnaissant pas le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
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