La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé un appel urgent à l’action contre la Mpox lors de son 44e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement à Harare, au Zimbabwe. Cette initiative souligne l’importance croissante de cette maladie dans la région et la nécessité d’une réponse coordonnée.
Le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi, a annoncé que le secrétariat du bloc régional a été chargé de convoquer rapidement une réunion des ministres de la Santé. L’objectif principal est d’évaluer l’impact de la Mpox et de développer une stratégie régionale cohérente pour contrer sa propagation.
Les États membres ont été appelés à renforcer plusieurs aspects de leur réponse sanitaire, notamment la surveillance de la maladie, les capacités de diagnostic, les soins cliniques ainsi que les mesures de prévention et de contrôle des infections
Le sommet a pris acte de la situation de la Mpox en Afrique et plus spécifiquement dans la région SADC. Il a également reconnu la déclaration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classifiant la Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Dans un geste de solidarité, les dirigeants ont exprimé leur soutien aux pays membres touchés par la maladie. Ils ont également sollicité l’aide de l’OMS, des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, ainsi que d’autres partenaires pour obtenir les ressources nécessaires à la lutte contre la Mpox dans la région.
Cette mobilisation régionale témoigne de la volonté des pays d’Afrique australe de prendre au sérieux la menace posée par la Mpox et d’y répondre de manière coordonnée. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des crises sanitaires.
La réunion à venir des ministres de la Santé sera cruciale pour définir une stratégie commune et efficace. Elle permettra d’évaluer les besoins spécifiques de chaque pays et de mettre en place des mesures adaptées à la réalité du terrain.
Cette initiative de la SADC pourrait servir d’exemple pour d’autres régions confrontées à des défis sanitaires similaires, montrant l’importance d’une approche collaborative dans la lutte contre les maladies émergentes. R.I
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