Une catastrophe naturelle a frappé l’est du Soudan, où le barrage d’Arbaat à Port-Soudan s’est effondré suite à de fortes pluies. Le ministère soudanais de la Santé a confirmé l’incident, qui s’est produit dans l’État de la mer Rouge.
Les conséquences de cet effondrement sont dramatiques. Plusieurs personnes ont perdu la vie dans les inondations qui ont suivi, tandis que des dizaines d’autres sont toujours portées disparues. Face à cette situation d’urgence, les autorités ont mobilisé des ressources pour venir en aide aux personnes piégées par les eaux.
Cet événement s’inscrit dans un contexte plus large de conditions météorologiques extrêmes au Soudan. Le pays fait face à une saison des pluies particulièrement intense, qui a déjà causé la mort d’au moins 39 personnes, selon les données de l’agence humanitaire des Nations Unies.
L’impact humanitaire de ces intempéries est considérable. L’ONU rapporte qu’au moins 11 000 personnes ont été affectées par les pluies torrentielles et les inondations. Parmi elles, de nombreuses personnes déjà déplacées se retrouvent dans une situation encore plus précaire.
Les conséquences de ces inondations vont au-delà des dégâts immédiats. Elles entravent sérieusement l’acheminement de l’aide humanitaire dans des régions déjà touchées par la faim et la famine. C’est notamment le cas dans un camp de déplacés du Darfour-Nord, où les habitants, qui ont fui les combats en cours, se retrouvent maintenant confrontés à cette nouvelle menace.
Cette situation met en lumière la vulnérabilité du Soudan face aux catastrophes naturelles, exacerbée par les conflits en cours et les difficultés économiques du pays. Elle souligne l’urgence d’une réponse humanitaire coordonnée et l’importance de renforcer les infrastructures pour mieux résister aux aléas climatiques à l’avenir. R.I
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