La rencontre entre Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, et son homologue slovène Tanja Fajon à Ljubljana a marqué un tournant dans les relations bilatérales. La signature d’une déclaration conjointe a non seulement renforcé la coopération entre les deux pays, mais a également mis fin aux allégations marocaines concernant la position de la Slovénie sur la question du Sahara occidental.
Démenti des affirmations marocaines
Contrairement aux affirmations du Maroc sur un prétendu soutien slovène à sa souveraineté sur le Sahara occidental, les deux ministres ont réaffirmé leur adhésion au processus onusien. Ils ont souligné l’importance de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui assurerait l’autodétermination du peuple sahraoui. Cette position, conforme aux résolutions de l’ONU, contredit directement les déclarations marocaines et réaffirme le droit à l’autodétermination.
Les ministres ont exprimé leur volonté de développer la coopération dans divers domaines de l’économie et la mise en œuvre de l’accord de coopération économique de mars 2024, l’énergie avec le renforcement des liens, notamment dans le secteur gazier et enfin la sécurité et la migration et ainsi la poursuite des efforts conjoints
En tant que membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie et la Slovénie ont affiché une unité de vue sur plusieurs dossiers, notamment celui de Gaza où un appel à un cessez-le-feu immédiat et durable a été lancé, le conflit israélo-palestinien et le soutien à la solution à deux États et enfin le dossier ukrainien et la nécessité d’une paix juste et durable.
Cette rencontre souligne la volonté de l’Algérie de diversifier ses partenariats européens et de renforcer sa position internationale. Pour la Slovénie, c’est l’occasion de réaffirmer son engagement envers le droit international et d’accroître sa présence diplomatique en Afrique du Nord et dans le monde arabe.
La convergence de vues sur des questions cruciales comme le Sahara occidental témoigne d’une approche commune basée sur le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Cette position conjointe pourrait avoir des implications importantes dans les discussions futures au sein du Conseil de Sécurité et d’autres instances internationales. R.I
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