La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une épidémie de Mpox, avec Kamituga, dans le Sud-Kivu, comme épicentre de la maladie. Cette nouvelle souche, baptisée clade 1B, a été détectée en septembre 2023 et continue de sévir, touchant adultes, adolescents et enfants sans distinction. Selon l’Organisation mondiale de la santé, cette souche est potentiellement plus transmissible et dangereuse.
L’hôpital de Kamituga est souvent proche de la saturation, avec en moyenne cinq nouveaux cas par jour enregistrés. Les autorités sanitaires estiment que cette sous-estimation est due au manque d’accès aux zones rurales et à l’incapacité de nombreuses personnes à recevoir des soins médicaux adéquats. Depuis le début de l’épidémie, près de 1 000 personnes ont été infectées à Kamituga, et au moins huit d’entre elles sont décédées, dont quatre enfants.
Kamituga, considérée comme le centre commercial de la province du Sud-Kivu, attire en permanence des mineurs, des travailleuses du sexe et des commerçants ambulants. Les experts estiment que les cas identifiés dans d’autres régions de l’est de la RDC pourraient provenir de cette ville. Dans la province du Sud-Kivu, près de 6 000 cas ont été enregistrés depuis début 2024.
La RDC a déjà reçu plus de 265 000 doses de vaccins contre le MPOX, mais les campagnes de vaccination devraient débuter dès le mois d’octobre et pourraient ne pas toucher les zones reculées. Les autorités estiment qu’environ 3 millions de doses sont nécessaires pour mettre fin à l’épidémie dans le pays. Outre la RDC, le Burundi est également touché par le virus, avec 564 cas de variole du singe signalés. R.I
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