La troisième édition de la Conférence Africaine des Start-up va transformer le Centre international des Conférences Abdelatif-Rahal à Alger en épicentre de l’innovation technologique continentale. Placée sous le haut patronage du Président Abdelmadjid Tebboune, cette manifestation s’annonce comme un événement stratégique majeur dans le paysage économique africain.
Organisée par le ministère de l’Économie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, en collaboration avec « Algeria Venture », la conférence se veut ambitieuse. Selon les organisateurs, c’est « le plus grand événement du genre en Afrique », avec des chiffres prometteurs : 25 000 visiteurs attendus, 45 ministres africains, 500 start-up et 100 investisseurs de 50 pays différents.
Le thème « ré-imaginer l’Afrique grâce à l’intelligence artificielle » traduit l’objectif de faire de l’IA un véritable levier de développement. Durant trois jours, les participants exploreront cette technologie à travers :
– Des conférences sur l’économie des données, l’IA urbaine, le Big data, la blockchain et la cybersécurité
– Des ateliers centrés sur l’application de l’IA dans des secteurs stratégiques comme la santé
– Des sessions de networking pour transformer « les idées novatrices en impacts tangibles »
Plusieurs initiatives marqueront cette édition :
– Une exposition technologique présentant les dernières innovations en intelligence artificielle.
– Le Sommet africain du capital-risque, facilitant les échanges entre investisseurs et entrepreneurs
– Une conférence sur la stratégie nationale d’IA, destinée à établir une feuille de route continentale
La conférence s’inscrit dans la continuité des précédentes éditions. Le ministère de l’Économie de la Connaissance vise à évaluer les feuilles de route adoptées depuis 2022 et à développer de nouvelles stratégies.
La précédente édition, en décembre 2023, avait déjà posé des jalons importants avec « la deuxième déclaration ministérielle d’Alger », incluant des recommandations cruciales comme la lutte contre la fuite des cerveaux et l’élaboration d’une stratégie globale pour les start-up africaines.
L’Algérie illustre parfaitement cette dynamique : 8 000 start-up, dont 2 000 labellisées, et 20 000 jeunes auto-entrepreneurs. Ces chiffres démontrent la vitalité d’un secteur en pleine transformation.
Avec cette troisième édition, la Conférence Africaine des Start-up confirme son rôle de catalyseur pour l’innovation technologique et l’entrepreneuriat sur le continent africain.
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