Une nouvelle forme de guerre informationnelle vient d’émerger sur les réseaux sociaux, révélant une tentative orchestrée de manipulation de l’opinion publique algérienne. Des internautes marocains, utilisant une stratégie inédite, ont lancé une campagne de déstabilisation en se faisant passer pour des Algériens mécontents.
Au cœur de cette opération, le hashtag « manich radi » (je suis mécontent), lancé par des comptes marocains se présentant comme des citoyens algériens. La stratégie consistait à simuler un mouvement de contestation interne en Algérie, critiquant le gouvernement et dénonçant des conditions de vie difficiles. Cette manipulation, inspirée par les services du Makhzen et potentiellement appuyée par leur allié israélien, visait à créer l’illusion d’un mécontentement populaire généralisé.
Cependant, la supercherie a rapidement été démasquée grâce à une erreur tactique majeure. Le hashtag est apparu dans les tendances Twitter au Maroc et non en Algérie. Cette bourde a immédiatement éveillé les soupçons et provoqué des réactions au-delà des frontières algériennes. Un internaute koweïtien a d’ailleurs souligné l’absurdité de la situation. « Pour la première fois de ma vie, je vois un peuple se faire passer pour un autre peuple et parler en son nom. Le Maroc souffre-t-il d’une crise identitaire ? » s’était-il interrogé.
La riposte algérienne ne s’est pas fait attendre. En quelques heures, un contre-hashtag « Ana mâa bladi » (je suis avec mon pays) a émergé, devenant rapidement viral sur la plateforme X. Cette mobilisation massive a vu converger les voix de personnalités influentes, journalistes, politiques et citoyens ordinaires, tous unis pour affirmer leur attachement à la stabilité de l’Algérie.
Parmi les voix marquantes, celle de Hafid Derradji, célèbre commentateur sportif de beIN Sports, qui a souligné que si les Algériens peuvent être critiques envers certains aspects de leur société, ils restent fondamentalement attachés à leur pays et à ses institutions.
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