Dans un contexte de tensions diplomatiques accrues entre l’Algérie et la France, le Bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a fermement condamné les récentes déclarations du président français lors d’une réunion extraordinaire tenue ce lundi 6 janvier 2025 sous la présidence de Brahim Boughali. L’institution parlementaire a qualifié ces propos d’ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l’État algérien.
Dans un communiqué officiel, la chambre basse du Parlement algérien a exprimé sa vive réprobation face à ce qu’elle considère comme une atteinte manifeste à la souveraineté nationale. Le Bureau de l’APN a particulièrement insisté sur le caractère « irresponsable » des déclarations présidentielles françaises, les jugeant contraires aux principes fondamentaux des relations internationales.
Le communiqué met l’accent sur le caractère inapproprié de cette ingérence concernant « une affaire en cours d’examen conformément aux lois algériennes », soulignant ainsi l’indépendance du système judiciaire national. Pour l’APN, cette intervention extérieure s’apparente à une tentative délibérée de « ternir l’image de l’Algérie et de ses institutions souveraines ».
La réaction algérienne évoque également le passé douloureux entre les deux nations, rappelant les exactions subies durant la période coloniale française. Cette référence historique souligne la particulière sensibilité de l’Algérie face aux ingérences françaises, le pays affirmant « n’avoir de leçons à recevoir de personne en matière de droits de l’Homme et de libertés ».
Tout en appelant les autorités françaises à revenir à des relations basées sur le respect mutuel, le Bureau de l’APN affirme que ces tentatives d’ingérence ne font que renforcer la détermination algérienne à protéger sa souveraineté et sa dignité.
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