Dans une démonstration significative du rôle croissant de l’Algérie sur la scène continentale, le Président Abdelmadjid Tebboune a présidé ce vendredi le 34e sommet du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba. Cette réunion de haut niveau intervient dans le contexte de la récente prise de fonction de Tebboune à la tête du Forum des chefs d’État et de gouvernement du MAEP depuis février 2024.
La journée a débuté par une série d’entretiens bilatéraux, le Président algérien a reçu plusieurs de ses homologues africains avant l’ouverture officielle du sommet. Ces échanges préliminaires soulignent l’importance diplomatique de l’événement et la volonté de l’Algérie de renforcer ses liens avec ses partenaires continentaux.
Le sommet a rassemblé un parterre impressionnant de dirigeants africains, démontrant l’importance accordée à ce mécanisme d’évaluation mutuelle. La délégation algérienne, particulièrement étoffée, comprenait plusieurs figures de premier plan du gouvernement. Parmi elles, Ahmed Attaf, ministre d’État chargé des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, et Nadjiba Djilali, ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie.
La présence remarquée de Salma Bakhta Mansouri, secrétaire d’État chargée des Affaires africaines, ainsi que celle d’Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, et de l’ambassadrice Salma Malika Haddadi, témoignent de l’approche multidimensionnelle adoptée par l’Algérie dans sa politique africaine.
Le MAEP, créé dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), représente un instrument crucial pour promouvoir la bonne gouvernance sur le continent. Ce mécanisme permet aux États membres de s’évaluer mutuellement dans des domaines clés tels que la démocratie, la gouvernance politique, la gestion économique et la gouvernance des entreprises.
La présidence algérienne de ce forum stratégique intervient à un moment où le continent fait face à des défis majeurs, notamment en matière de développement économique, de stabilité politique et de transition écologique. Le leadership de Tebboune dans cette instance pourrait contribuer à renforcer la position de l’Algérie comme acteur majeur de la gouvernance continentale et catalyseur du développement africain.
Cette présidence offre également à l’Algérie une plateforme importante pour promouvoir sa vision d’une Afrique plus intégrée et plus résiliente, tout en renforçant la coopération Sud-Sud, une priorité constante de la diplomatie algérienne. A.B
+ There are no comments
Add yours