Le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Braham a assuré, hier, que l’ouverture du capital des entreprises publiques en difficulté passera par la bourse précisant que la réussite de cette option sera impossible sans l’intégration de l’économie du savoir précisant que ses entités économiques seront accompagnées et encouragées durant ce processus essentiellement celles qui activent dans l’industrie de la transformation. Un diagnostique approfondi sera nécessaire afin de déterminer et accompagner ses entreprises en difficultés a-t-il fait savoir annonçant au même effet que ce sont en tout douze groupes industriels publics qui seront concernés par ces audits afin d’agir dans les règles économiques modernes. Optimiste sur la réussite du processus, le ministre de l’industrie veut pour preuve le taux d’endettement de ces groupes publics qui ne dépasse pas les 12 milliards de dinars alors que leurs capitaux sont à même de représenter des garanties pour l’endettement.
Au chapitre de l’importation des véhicules de moins de trois ans, le ministre a réitéré la position de son ministère et du gouvernement considérant que celle-ci ne travaille pas pour l’intérêt national car l’option représenterait en cas de son lancement, un gouffre financier qui engloutira des milliards de dollars sans pour autant créer une véritable industrie automobile. Des négociations sont très avancées avec un partenaire allemand pour la création d’une véritable industrie automobile, a-t-il fait savoir au sujet de l’importation des véhicules dont les demandes d’agréments ne sont pas complètes et qu’aucun concessionnaire n’est pour l’instant agréé, a-t-il tenu à préciser dans une récente conférence de presse.
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