Que devient la promesse de baptisation de la prochaine école des beaux arts du nom de Djamel Allam et l’écriture en tamazight de la pierre tombale.

Par Boubekeur Amrani

L’auteur de « Djawhara » ou « maradyoughal », Djamel Allam , décédé en septembre 2018 attend toujours que l’annexe de l’école des beaux arts soit baptisée en son nom.

Nous avons pris contact avec Rabah Allam, frère de l’artiste décédé qui nous a affirmé que le wali ainsi que le président de l’Assemblée de wilaya avaient promis à toute la famille du défunt Djamel Allam ainsi que sa grande famille artistique, ici à Bejaia et sur le territoire national, de baptiser la prochaine école des beaux arts, dont le siège est l’ancien tribunal situé dans le vieux Bougie et faisant face au port, du nom de Djamel Allam.
L’autre promesse également donnée mais qui tarde à voir le jour, c’est l’inscription sur la pierre tombale du défunt en tamazight. Une culture ancestrale que de son vivant n’a pas cessé de défendre.

Dans tous les cas, tous les artistes de la wilaya de Bejaia ainsi que les proches parents du défunt Djamel Allam se disent mobilisés pour que les deux promesses avancées par les autorités locales soient enfin réalisées.

Djamel Allam a débuté son parcours artistique dans les années 1960 au sein du conservatoire de musique que dirigeait cheikh Sadek El Bejaoui, le chantre de la musique hawzi avant de s’envoler avec ses propres ailes au début des années 1970 avec comme premier titre de son premier album « Mara Dyoughel » (Quand il revient) racontant en filigrane toute la tradition de la région, du burnous, au fusil de chasse en passant par la montée à cheval.

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