Depuis le 1er janvier passé, la polémique ne cesse d’enfler au tour de la nouvelle appellation donnée au boulevard de la liberté, transformé en boulevard de la liberté Hocine Ait Ahmed.
Ces attaques ont commencé sur facebook, reprochant à cette commission de ne pas intégrer Tamazight sur la plaque, inscrite dans les deux langues, en arabe et en Français, déposée au début de ce boulevard.
Ces critiquent émanent également de l’intérieur de l’assemblée communale où quatre membres de cette instance élue, dont deux sont issus de la liste du FFS, estiment avoir enfreint les lois concernant la procédure à suivre pour baptiser une rue, une quelconque place ou un édifice public…
Ces quatre élus reprochent au P/APC et à la majorité FFS au sein de l’APC de Bejaia d’avoir pris une décision unilatérale et partisane sans aucune consultation avec le reste des membres de cette assemblée communale pour donner le nom du leader charismatique du FFS à la rue de la liberté.
D’autres voix ne cessent de qualifier cette initiative de « populiste qui s’inscrit dans la perspective des prochaines élections locales » sachant que le mandat actuel n’arrivera jamais à son terme du fait de la prédisposition du président de la République de dissoudre toutes les assemblées (APN, APC et APW) et dont le processus est désormais mis en branle.
« Faux ! » nous ont déclaré quelques élus du FFS au sein de l’APC de Bejaia, affirmant que « ce projet a été discuté en 2018 soit une année après l’installation de cette assemblée issue du vote de 2017 ».
Seulement, « suite aux nombreux problèmes qui ont surgit par la suite et la suspension du P/APC, ce projet a été mis de côté jusqu’à, il y a quelques mois, lorsque la majorité des élus se sont mis d’accord pour jumeler le nom d’Ait Ahmed à la rue de la liberté, le 1er janvier passé, marquant le cinquième anniversaire de son décès ».
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