Des experts et universitaires africains, participants aux travaux de la première Conférence panafricaine sur le débat alimentaire (The Panafrican Food debate-Algiers Edition), ont préconisé à Alger d’orienter l’agriculture africaine dans une logique forestière et agro-écologique.
Dans « la Déclaration d’Alger sur le débat alimentaire africain », qu’ils ont adoptée mardi en fin de journée, à l’issue de la conférence, les experts ont appelé à »orienter l’agriculture africaine dans une logique forestière et agro-écologique, s’inspirant de l’organisation oasienne afin de densifier l’effort de convergence des filières animales et végétales dans la perspective d’un développement rural durable ».
Ils ont, dans ce sens, relevé que »l’agriculture du futur en Afrique sera celle des synergies des connaissances codifiées, détenues par les organismes de formation et de recherches avec celles dites tacites, détenues par des millions d’agriculteurs et d’éleveurs africains ».
Les participants au débat africain ont également souligné que la résolution de la question alimentaire est une activité complexe qui « nécessite la mise en œuvre trans-générationnelle de ressources transversales multiples et variées », saluant dans ce contexte »l’engagement des jeunesses africaines paysannes inventives dans leurs efforts continus afin de relever les défis alimentaires de toutes natures ».
La Déclaration d’Alger sur le débat alimentaire africain a, en outre, salué la décision de poursuive la conférence panafricaine sur la question alimentaire à Dakar au Sénégal à la fin de cette année, pour une seconde édition afin d’approfondir et d’élargir les débats à d’autres participants africains.
Organisée dans le cadre de la 22e édition du Salon international de l’agriculture de l’élevage et de l’Agro-industrie « SIPSA-FILAHA » (20 au 23 mai courant), la première Conférence panafricaine sur le débat alimentaire a vu la participation de plusieurs délégations de pays africains, notamment du Burkina Faso, Mali, Sénégal, Mauritanie, Niger, République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Côte d’Ivoire.
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