Un nouveau scandale secoue la Fédération internationale de boxe (FIB), déjà en proie à de nombreuses controverses. Giovanni Malagò, président du Comité olympique italien, a révélé dans une interview accordée au journal « La Stampa » que la boxeuse italienne Angela Carini aurait subi des pressions avant son combat contre l’Algérienne Imane Khelif.
Selon Malagò, Carini l’aurait personnellement informé de ces pressions exercées par la FIB, qualifiée d' »illégitime », dans le but de créer une polémique médiatique autour du combat. Le président italien affirme avoir conseillé à Carini de rester concentrée sur sa performance, ignorant ces tentatives d’influence. Malgré cela, la boxeuse italienne a été défaite en moins d’une minute, dans un combat qui a suscité la controverse.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de corruption présumée au sein de la FIB. L’organisation est accusée de diverses malversations, notamment de chantage, d’arrangement de matchs et de paris illégaux. Ces allégations ont conduit à sa non-reconnaissance par le Comité International Olympique et plusieurs nations influentes dans le monde de la boxe.
Malagò a également exprimé son mécontentement quant à la couverture médiatique disproportionnée de cette affaire, qui a éclipsé les performances d’autres athlètes ayant longuement préparé ces Jeux. Il déplore également la politisation du débat, tout en affirmant ne porter aucune accusation directe.
En toile de fond, Imane Khelif, au cœur de cette controverse, poursuit sa quête olympique. La boxeuse algérienne affrontera ce soir la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng en demi-finale à Roland Garros, avec l’espoir de décrocher la première médaille d’or algérienne en boxe depuis Hocine Soltani aux Jeux d’Atlanta en 1996.
Cette affaire soulève de nouvelles questions sur l’intégrité de la boxe olympique et la nécessité de réformes profondes au sein de ses instances dirigeantes. R.S
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