Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a affirmé mardi à Alger, que l’intégration du commerce intra-africain dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) était à même d’impulser les économies dans le continent africain.
Cette déclaration a été faite lors d’une allocution du ministre lue en son nom par le Directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Hocine Zaoui, à l’occasion d’un Forum sur l’Investissement en Algérie, organisé les 25 et 26 juin par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à la salle « Dar El Djazaïr » au palais des expositions, dans le cadre de la 55e Foire internationale d’Alger (FIA2024), avec la participation de nombreux représentants d’organisations d’hommes d’affaires, d’établissements financières et d’experts.
Le progrès économique escompté en Afrique nécessite « une meilleure application de l’accord de libre-échange continental tout en poursuivant les réformes économiques pour développer le climat du commerce et des affaires en Afrique », estime le ministre.
Pour ce faire, a-t-il ajouté, une nouvelle loi sur les investissements en Algérie a été adoptée pour « améliorer le système d’investissement en faveur de la coopération et du partenariat avec les partenaires étrangers, notamment les Africains ».
Cette loi est à même d’ouvrir de nouveaux horizons aux investisseurs et leur accorder les facilitations requises, en vue de passer de la production à l’exportation outre son accompagnement des hommes d’affaires et des entreprises étrangères concernant le transfert de bénéfices.
Il a, en outre, ajouté que « la ZLECAF est plus qu’un simple accord commercial, étant donné que nos visions, horizons et aspirations visent à renforcer les liens entre les pays du continent et leurs peuples, c’est pourquoi il est nécessaire d’exploiter efficacement les réserves de l’Afrique en matière d’énergie verte et de minéraux vitaux, des atouts que notre continent africain peut exploiter pour impulser ses économies et promouvoir son développement industriel ».
Dans le même sillage, le ministre a cité « les nombreuses richesses et avantages » dont regorge l’Algérie, faisant d’elle une destination « attractive par excellence », rappelant sa position géographique stratégique, étant la porte d’entrée vers les pays africains, ainsi que les projets structurants à dimension continentale lancés en Algérie.
De son côté, le Directeur général de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), Omar Rekkache, a affirmé que le système juridique algérien relatif à l’investissement « tient compte de tous les principes de bonne gouvernance », en conformité avec les normes des organisations internationales et les études sur l’investissement.
M. Rekkache a, également, précisé que de telles rencontres permettraient d’examiner les mécanismes appropriés que l’Agence pourrait proposer en vue d’augmenter la dynamique du commerce et de l’investissement entre l’Algérie et les autres pays africains, indiquant que « l’Algérie, porte d’accès à l’Afrique, entend jouer pleinement son rôle en tant que puissance économique au service du continent africain ».
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