Débat ce mercredi sur le Moyen-Orient, y compris la Palestine, au Conseil de Sécurité

Le Conseil de Sécurité de l’ONU tiendra son débat public trimestriel ce mercredi, sur «La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne».

La Russie, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, a choisi d’organiser cette réunion sous la forme d’un événement de signature au niveau ministériel.

Le chef de cabinet du secrétaire général, Earle Courtenay Rattray, devrait prononcer un discours au nom du secrétaire général Antonio Guterres, lors de cette réunion qui sera présidée par le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov.

M. Rattray devrait faire le point sur la situation humanitaire désastreuse à Ghaza, où un risque élevé de famine persiste selon un récent rapport de classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC). Il pourrait mettre l’accent sur les défis auxquels l’ONU est confrontée pour répondre aux besoins humanitaires des Palestiniens dans l’enclave palestinienne.

Aussi, certains membres du Conseil pourraient évoquer les récentes attaques ayant fait une centaine de martyrs et de blessés dont la moitié étaient des femmes et des enfants à Al Mawasi de Khan Younes, un quartier pourtant désigné comme «zone humanitaire», selon les chiffres fournis par des responsables palestiniens.

Le coordinateur humanitaire adjoint et directeur des affaires de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Ghaza, Scott Anderson, a révélé qu’il avait «assisté à certaines des scènes les plus horribles» qu’il ait vues au cours des neuf mois passés dans l’enclave, notamment «des bambins doublement amputés, des enfants paralysés et incapables de recevoir un traitement, et d’autres séparés de leurs parents».

Usage d’armes à large rayon d’action dans des zones densément peuplées

Dans le même sillage, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies dans le territoire palestinien occupé a déclaré que l’utilisation par les forces sionistes «d’armes à large rayon d’action dans des zones densément peuplées, malgré les preuves accablantes que ces moyens et méthodes ont causé des dommages disproportionnés aux civils et à l’infrastructure civile, suggère une violation délibérée des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution» du droit international humanitaire (DIH).

Certains membres pourraient faire référence aux récents ordres d’évacuation de Ghaza, émis par l’occupation pour pousser les Palestiniens au déplacement forcé, et réitérer leurs demandes de cessez-le-feu. Ils devraient également faire le point sur la situation en Cisjordanie occupée et évoquer les récentes décisions prises par l’occupation pour faire progresser la colonisation, notamment en déclarant 12,7 kilomètres carrés de terres à la faveur des plans expansionnistes.

Le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 38 794 martyrs

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 38 794 martyrs et 89 364 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué ce mercredi les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 4 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 81 martyrs et 198 blessés. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Vous aimeriez lire

Du même auteur

+ There are no comments

Add yours