Le porte-parole adjoint des Nations unies, Farhan Haq, a indiqué que l’entité sioniste empêchait l’arrivée des aides humanitaires de l’ONU dans les zones assiégées du nord de la bande de Ghaza tout au long du mois de novembre.
« En ce qui concerne la situation à Ghaza, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent qu’aucune des 41 tentatives de l’ONU pour venir en aide aux Palestiniens dans les zones
assiégées du nord de Ghaza ce mois-ci n’a été facilitée » par l’entité sioniste, a déclaré mardi M. Haq lors d’un point de presse quotidien.
« Sur ce total, 37 missions humanitaires ont été refusées, tandis que les quatre autres ont été approuvées mais ont ensuite été entravées sur le terrain et n’ont été réalisées que partiellement », a-t-il ajouté.
Le porte-parole adjoint de l’ONU a fait savoir que « certaines zones du nord de Ghaza sont assiégées depuis plus de 50 jours », relevant que les villes de Jabalya, Beit Lahiya et Beit Hanoun sont en grande partie privées d’aide humanitaire depuis des semaines.
« Les civils subissent des bombardements intenses et ont désespérément besoin d’aide. L’OCHA souligne qu’en vertu du droit international humanitaire, ils doivent être protégés et que les besoins essentiels à leur survie doivent être satisfaits », a-t-il également souligné.
Le responsable onusien a, en outre, signalé que « les familles du nord de Ghaza qui ont cherché sécurité et abri dans la ville de Ghaza sont également confrontées à de graves pénuries de fournitures et de services, ainsi qu’à une grave surpopulation et à de mauvaises conditions d’hygiène ».
« Alors que l’hiver s’installe, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés vivant dans des abris de fortune sont encore plus vulnérables. Les eaux usées s’accumulent dans des zones très peuplées, mettant en danger la santé des habitants et les maladies se propagent », a-t-il alerté.
Il a notamment mis en garde sur le fait que « ces facteurs augmentent également le risque que les bâtiments endommagés, où de nombreuses familles ont cherché refuge, s’effondrent ».
« Hier encore (lundi, ndlr), de fortes pluies ont touché 7.000 familles vivant dans des abris de fortune le long de la côte de Ghaza, selon les premières évaluations d’OCHA et de nos partenaires humanitaires. Des milliers de tentes ont été inondées et les biens et les abris des habitants ont été endommagés », a-t-il dit. APS
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