Dans le cadre de la promotion minière et d’hydrocarbures, l’Algérie a officiellement lancé, hier lundi, un appel à concurrences, en marge du Forum NAPEC 2024, qui s’achève aujourd’hui à Oran.
« Il s’agit de contrats en hydrocarbures à conclure sous l’égide de la loi 19/13 promulguée dans le cadre de la promotion de l’investissement et dont le premier objectif est d’attirer les investisseurs dans le domaine de l’exploration d’hydrocarbures », a déclaré mardi le président de l’Agence nationale de valorisation en hydrocarbures (Alnaft), Mourad Beldjehem.
Ladite loi, explique l’intervenant à l’émission « L’invité du jour », de la chaine 3, de la Radio Algérienne, prévoit des négociations directes ou des « Bid rounds », sous les auspices de Sonatrach qui travaille en étroite collaboration avec les compagnies pétrolières intéressées par cet appel d’offre.
Et de préciser qu’« il y a douze contrats en négociation dont sept viennent des compagnies internationales en énergie, arrivant pour la première fois en Algérie », citant, entre autres, Texon Oil Suède, Exon&Chevron (USA) et Nidad d’Arabie saoudite.
Une attractivité modèle
Cet engouement traduit par 12 négociations de contrats est, selon M. Beldjehem, « un signe fort de l’attractivité de notre contractuel et notre régime fiscal, classé, actuellement, un des meilleurs en Afrique en termes d’attractivité », sachant qu’il y a une grande concurrence en « Bid round ».
Ces contrats, dit le directeur d’Alnaft, « couvrent essentiellement, le partage de production, de concession ou des contrats de service à risques ».
La stratégie d’Alnaft travaille, selon lui, « sur le lancement de contrats à concurrences de Bid round, suivant une feuille de route d’un appel chaque an ».
« Nous avons un portefeuille qui comprend 17 opportunités finalisées et prêtes au lancement », annonce-t-il, indiquant que « le lancement se fait à la demande des compagnies pétrolières après plusieurs réunions de consultation, exigeant de la visibilité pour une concurrence loyale ».
Augmenter la production
La meilleure manière d’augmenter nos capacités est de faire des découvertes de gisements nouveaux et les explorer, indique l’invité de la radio.
« Nous avons six opportunités ouvertes à concurrence, pour le renouvellement des réserves, en On-Shore, pouvant ramener, à moyen terme, jusqu’à 20 milliards de mètres cubes/an », révèle-t-il.
Ainsi, enjoint-il, et pour les champs matures, la stratégie d’Alnaft recourt à des compagnies spécialisées qui maitrisent le travail d’aller au fond des réserves et faire le maximum de récupération.
Fort heureusement, estime M. Beldjehem, « cette loi (la loi 19/13-ndlr) nous aide à travailler avec plusieurs compagnies spécialisées dans l’augmentation du facteur de récupération ».
L’exploration en Off-shore sur la bonne voie
Selon le président d’Alnaft, « l’Agence a mis un budget de 12 millions de dollars pour faire de la prospection et de nouvelles études en Off-shore. Les premiers résultats sont prometteurs », estime-t-il, et montrent des indices positifs qui nous encouragent à proposer des opportunités en Off-shore. Et d’annoncer que « d’ici à 2026 nous lancerons des appels d’offres ».
Par ailleurs, il souligne que « ces compagnies opératrices nous aident au transfert technologique au niveau des gisements ».
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